Faut avouer
suis amoureux
d’un buisson
fort percheron
à en croire
l’Atlas des plantes sauvages
de l’Orne
qui peut atteindre
deux ou trois mètres
viorne obier
Viburnum opulus
Je la cherche
et ne la trouve pas souvent
pourtant, comme la poésie, mais
opulente et sauvage
une aube poétique lève
toute blanche
dans la sève
de la vieille langue
Aubour, albor
écrit le Roman d’Énéas