Dans le cadre du projet QUE TRAMENT LES FILLETTES ? initié par Plaine Commune avec le soutien des villes d’Aubervilliers et Saint- Denis, La Fabrique des Impossibles et les Grandes Personnes vous invitent à un atelier d’écriture et d’échanges animé par Jean-Baptiste Evette, écrivain
Mercredi 25 septembre, à 15h et/ou 17h30 à la Maison pour Tous Henri Roser, 38 rue Gaëtan-Lamy, 93300 Aubervilliers, atelier gratuit et ouvert à tous.
Seront notamment à nos côtés l’association Memoire vivante de la plaine et la Société d’Histoire d’Aubervilliers, roman-feuilleton participatif épisode après épisode !
ANCÊTRES AU BOURGET, UNE INVITATION À CRÉER
Depuis 2012, les spectacles participatifs Ancêtres retracent les aventures qui ont fini par réunir nos aïeux depuis leurs diverses régions ou pays d’origine. Mêlant scènes du quotidien et aventures, ils reposent sur des figurines articulées, sculptées par les participants. Tenant à la fois de la poupée, de la marionnette et de la statuette, ces figurines racontent le travail, les voyages, l’exil, la résistance, l’amour et surtout matérialisent le lien mystérieux et invisible que chacun de nous entretient avec ses ancêtres.
S’ils sont souvent drôles et touchants, s’ils ressemblent justement à un jeu d’enfant, avec figurines et accessoires, ces spectacles n’esquivent pas forcément les épisodes violents ou tristes, mais ils les abordent toujours avec simplicité, mesure et discrétion, et la présence des statuettes crée une médiation qui permet une distance et l’expression de la tendresse.
CALENDRIER
28 janvier 2019 : présentation du projet
Fin janvier et février 2019 : ateliers de paroles et d’écriture (avec Jean-Baptiste Evette)
Mars à juin 2019 : ateliers de construction et de sculpture
Septembre à décembre 2019 : ateliers mise en scène et jeu
Représentations en décembre 2019 et en 2020
Avec Sham LeBourget, la Ville du Bourget la Drac Île-de-France (Ministère de la Culture).
L’Algérie d’entrée transforme mon voyageur en benêt, il dit merci cent fois par jour, sourit à tout le monde et s’émerveille de tout, comme frappé d’insolation ou enivré par un enchantement.
Il faut dire qu’il est accueilli avec une amabilité et une grâce si parfaites qu’il se sent immédiatement comme dans son propre pays.
Sur le boulevard, en bordure d’Alger, en bordure de la mer, un chauffeur de taxi crée un espace de prière, en posant un petit tapis sur un coin de trottoir, et là il est seul et recueilli avec son Dieu, malgré la circulation automobile.
Le soleil d’hiver là-bas ressemble à celui de notre printemps, et les taxis collectifs inter-wilayas reluisent. Des hommes en burnous crient « Biskra, Biskra ! », car on attend que la voiture soit remplie pour partir.
Enfin, le taxi démarre, fusée un peu suicidaire lancée vers le Sud. Sa galerie siffle comme une harpe éolienne.
Il souffle un grand vent de poussière, un grand vent de fumée de pots d’échappement, mais les hommes ne deviennent pas fous et se contentent de plisser les yeux pour mieux voir.
Je serai à Mortagne-au-Perche, le jeudi 16 novembre au lycée Jean-Monnet de 11h30 à 14h et le samedi 18 novembre à la médiathèque de 14h30 à 16h30, pour lancer le projet Sapate ou La Vie des objets, qui comporte forcément un hommage à Francis Ponge.