Impasse des Lilas, rue du Pont, allée des Roses : blocs d’immeubles qui se ressemblent tous. Quand il ne s’occupe pas de l’entretien du jardin public, à côté de la bibliothèque municipale, il reste dans son studio du premier étage. Ou il regarde la télé, ou il la regarde, elle. Il en sait assez pour éteindre les lampes quand il l’observe. De sa fenêtre, il peut voir une partie de la cuisine salle à manger, avec la cheminée, et sa chambre quand les rideaux ne sont pas tirés. Elle habite dans le bloc d’en face, de l’autre côté de la rue. Elle est belle, bien sûr, elle a un visage d’ange d’église. Continuer la lecture de « La place du mort »
